lunes, diciembre 29, 2008

Le tourbillon de la vie

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.

Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.


Paroles de Cyrus Bassiak (serge Rezvani), musique de Georges Delerue. Chanté par la belle Jeanne Moreau dans le film "Jules et Jim" de François Truffaut.

sábado, diciembre 20, 2008

Albert Ellis

Here goes a great article on this Albert Ellis guy, an eminent and famous shrink. He puts some of his ideas on the human condition in a very funny and clever way:
  • "all humans are out of their fucking minds—every single one of them."
  • “None of us can change the fact that we’re going to get older and die—too fucking bad”
  • and the definitive... "If I die, I die—fuck it—it’s not the end of the world.”
Amen.

lunes, octubre 27, 2008

Le diable est dans les détails

"En revanche, il peint, il écrit, il philosophe. Il parle. Il appartient à une nouvelle espèce qui prolifère. Ce sont les hommes chantants. Déboussolés par la montée en puissance des femmes, ils se polarisent sur les arts, censés leur apporter une sorte de maternité de substitution. Ces gens-là pellettent les nuages, conclut-elle comiquement."

"Le diable est dans les détails" de Marc Durin-Valois (2003)

Un llibre molt recomanable!

À propos de l'engagement.

"Cette peur de l'engagement prend parfois un tour obsessionnel. Dans certains rêves, je cherche à echapper aux mains qui veulent me happer dans un métier, un amour, un supermarché, un syndicat, un mode de consommation, une statistique, un comportement. Je cours transversalment, en feintant, comme je le fais dans la vie.Le parcours est compliqué, solitaire. C'est un laberyrinthe d'interstices entre les différentes menaces d'enfermement d'une existence. Je ne suis pas dupe. Ce labyrinthe est lui-même une autre forme d'internement, peut-être la plus contraignante de toutes parce qu'au fond plus étroite. Et toutes ces peurs, je le sens bien, ne constituent que la surface des choses. En dessous, il y a le refus absolu d'être prisonnier d'une enveloppe vivante au départ, puis qui se laisse lentement grignoter, pourrit sur pied de disparaïtre. Quand la conclusion logique de tout cela me taraude, je pars à l'hôpital des sources. Comprendre et apprivoiser."

"Le diable est dans les détails" de Marc Durin-Valois (2003).


miércoles, octubre 15, 2008

La bona vida

Algú m'envia un 'manual' que pot resultar ser útil en algun moment. Algú altre m'envia un 'perquè ja no escrius a 'luna'. Aprofito la cojuntura i pam!

Aqui trobarà tots els secrets per a parar de sentir-te com si la teva vida no fos prou bona.

lunes, septiembre 22, 2008

Whenever I find myself growing grim about the mouth; whenever it is a damp, drizzly November in my soul; whenever I find myself involuntarily pausing before coffin warehouses, and bringing up the rear of every funeral I meet; and especially whenever my hypos get such an upper hand of me, that it requires a strong moral principle to prevent me from deliberately stepping into the street, and methodically knocking people’s hats off - then, I account it high time to get to sea as soon as I can. This is my substitute for pistol and ball.

excrept from Moby Dick, by Hermann Melville.

domingo, agosto 31, 2008

30 de enero

Pobre Luis María, qué idiota casarse conmigo. No sabe lo que se echa encima. O debajo, como dice Nora que posa de empancipada intelectual.

Lejana,
relato de Bestiario.
Julio Cortázar

martes, agosto 19, 2008

Ho he sentir per aquí Gràcia i m'ha fet gràcia posar-ho aquí. Alguna cosa a dir? :)

CADILLAC SOLITARIO
(Loquillo)

Siempre quise ir a L.A.,
dejar un día esta ciudad,
cruzar el mar en tu compañía.

Pero ya hace tiempo
que me has dejado
y probablemente me habrás olvidado,
no sé qué aventuras correré sin ti.

Y ahora estoy aquí sentado
en un viejo Cadillac, segunda mano,
tendida a mis pies está la ciudad.
Y hace un momento que me ha dejado
aquí en la pradera estaba a mi lado
la última rubia que vino a probar
el asiento de atrás.

Quizás el Martini me ha hecho recordar
nena, ¿por qué no volviste a llamar?
Creí que podía olvidarte sin más.

Y al irse la rubia me he sentido extraño,
me he quedado sólo fumando un cigarro,
ya sé lo que soy, nostalgia de ti.

Y desde esta altura donde estoy parado
me he sorprendido mirando a tu barrio,
estoy atrapado en mi ciudad.

El amanecer me sorprenderá
dormido, borracho en el Cadillac,
bajo las palmeras, triste y solitario.

Y dice la gente que ahora eres formal
y yo aquí borracho en el Cadillac
bajo las palmeras, triste y solitario.

El amanecer me sorprenderá...

jueves, agosto 07, 2008

Esfereïdor i fantàstic article de'n Slavoj Zizek vist a El País.

"El predominio de la violencia de justificación religiosa (o étnica) puede explicarse por el hecho de que vivimos en una era que se considera a sí misma post-ideológica. Como ya no es posible movilizar grandes causas públicas en defensa de la violencia de masas, es decir, la guerra, como nuestra ideología hegemónica nos invita a disfrutar de la vida y realizarnos, a la mayoría le resulta difícil superar su repugnancia a torturar y matar a otro ser humano. Las personas, en general, se atienen de forma espontánea a unos principios morales y matar a otra persona les resulta profundamente traumático. Por eso, para lograr que lo hagan, es necesario hacer referencia a una Causa superior que haga que las pequeñas preocupaciones por el hecho de matar parezcan una nimiedad. La religión y la pertenencia étnica desempeñan ese papel a la perfección. Por supuesto, hay casos de ateos patológicos que son capaces de cometer asesinatos de masas por placer, simplemente porque sí, pero son excepciones. La mayoría necesita que anestesien su sensibilidad elemental ante el sufrimiento de otros. Y para eso hace falta una causa sagrada."

sábado, agosto 02, 2008

Una mica 'off-topic' però bé. És el meu nebodet Jordi saltant a l'aigua (3 mesets i mig):

viernes, agosto 01, 2008

Just for the record, should you enjoy George Orwell's books (as I do), here it goes a great link to his old diaries which will be published from August 9th onwards.

lunes, julio 21, 2008

Dédié aux filles Bèlges de Granada ;-)

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir,
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
Et l'Infini terrible effara ton œil bleu !

Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.


(extrait de Ophélie, Rimbaud)

Via Julie

lunes, junio 02, 2008

Amb l'excusa de què marxo a vietnam i cambodia de vacances, he reprès un d'aquells llibres que un té pendent des de fa temps i que, per un motiu o altre, s'havia quedat ben desat agafant pols. El llibre en qüestió és The quiet american d'en Graham Greene; un autor del que m'hi sento aprop (i no em pregunteu el perquè). Doncs bé, ha estat començar el llibre i patapam. Guaiteu:

"I shut my eyes and she was again the same as she used to be: she was the hiss of steam, the clink of a cup, she was a certain hour of the night and the promise of rest"

Tinc la impressió que tornareu a veure algun altre fragment d'aquest llibre.

viernes, mayo 30, 2008

Lluny, creix un arbre de porpra, vaporós, que fa una flor lluent com vidre, tornassolada com vidre, d’una matèria molt semblant a la matèria de la bombolla de sabó. Ni els estranys corrents de l’amor, ni l’aigua en el punt de la set, és a dir, res d’aquest món no es pot comparar al plaer que regala mirar la flor -l’has de mirar estirat per terra-, ni al moment en què el sol de posta la fa cantar. A vegades hi ha deu persones estirades per terra, esperant, amb un desig malsà, amb ulls glaçats, que canti la flor. Els dies són massa blancs, les nits massa fosques… El terreny, lleugerament en pendís, acaba en precipici sec arran d’un golf. La flor canta i adorm. Adormits com una fulla, els homes rodolen avall i van a parar a l’aigua on, després d’una caiguda vertical de cent vint-i-quatre metres, moren amb la boca oberta i amb les dents trencades. El peix forquilla els forada i se’ls comença a menjar de dins estant.

Flor felicitat, Mercè Rodoreda
Del llibre Viatges i flors, 1980

sábado, abril 12, 2008

A live version of Hallelujah by Jeff Buckley:

miércoles, marzo 12, 2008

I don't normally post business or tech stuff here but, hey, this is brilliant:

"I need to be really clear: pushing through the Dip and becoming the best in the world at what you do is in fact the key to success. But (and it's a big but), if you're required to become someone you're not, or required to mutate your brand into one that's ultimately a failure in order to do so, you're way better off quitting instead."


Found in seth godin's blog

domingo, marzo 09, 2008

A veces, lo mejor de ciertos libros está en las citas que encuentras al inicio de cada capítulo. Esto es lo que me ha sucedido con Elogio a la lentitud de Carl Honoré, 2004; un libro que nos ilumina sobre las bondades de una vida más slow.

La cita es de Le droit à la paresse, Paul Lafargue (1883):

"Les ouvriers ne peuvent-ils donc comprendre qu’en se surmenant de travail, ils épuisent leurs forces et celles de leur progéniture ; que, usés, ils arrivent avant l’âge à être incapables de tout travail ; qu’absorbés, abrutis par un seul vice, ils ne sont plus des hommes, mais des tronçons d’hommes ; qu’ils tuent en eux toutes les belles facultés pour ne laisser debout et luxuriante que la folie furibonde du travail ?"

sábado, febrero 23, 2008

Avui he acabat el llibre Contra la desnudez(2007) de n' Oscar Tusquets Blanca . Es tracta d'un molt recomanable i desenfadat assaig sobre les representacions de cossos nus en l'art al llarg de la història; afegint -hi reflexions sobre l'erotisme i estètica i farcit de dibuixos, pintures, fotografies i escultures de tot tipus. Aquí va un dibuix del Klimt:

viernes, febrero 15, 2008

The ministry if the Silly Walks

miércoles, febrero 13, 2008

'Leave the gun, take the cannoli.'
Clemenza

"The Godfather" , 1972

sábado, febrero 09, 2008

A voltes t'enyoro
Mala dona
Enamorat em tens
Tros de pendó
'Locura de amor' diu el poeta
Luxuria sento jo
Envoltat d'un tel de foc
Resto prest als teus favors